Béré : le bourg élevé au bord de la Rivière
C’est en l’an 435 que les Romains furent définitivement chassés de la terre d’Armorique. Celle-ci devint lieu d’émigration pour les habitants de ce qu’on appelait autrefois La Bretagne et qui est maintenant l’Angleterre. C’est ainsi que les Armoricains sont devenus des Bretons, habitants de la "Petite Bretagne" et que l’Angleterre s’est appelée "la Grande Bretagne"
Mais après les Bretons, ce furent des hordes d’origine germanique qui déferlèrent sur la région. Les Rois Francs portaient les noms de Clovis, Childebert, Dagobert.. Et, pour créer une zone tampon entre les Bretons et les Francs, Pépin le Bref (père de Charlemagne), créa "La Marche de Bretagne", englobant les villes de Rennes et Nantes. Mais jamais les Francs ne parvinrent à soumettre les Bretons et la victoire de Nominoë, à Ballon, près de Redon, obligea le roi de France, Charles le Chauve, à donner l’indépendance à la Bretagne.
La Bretagne, qui n’en avait pas fini avec les envahisseurs, dut lutter ensuite contre les Vikings. Et c’est finalement Alain Barbe-Torte qui restaura l’indépendance de la Bretagne.
La paix revenue, le Comte de Rennes envoya Dame Innogwen, et son fils Brient, pour renforcer la région-frontière appelée "Marche de Bretagne". Ainsi naquit peu à peu la ville de Châteaubriant.
Pour retrouver cette histoire ... et la suite ...faire appel à l’Office de Tourisme de Châteaubriant qui organise des visites guidées tout l’été . Tél 02 40 28 20 90 - ou à l’association Ar’Muse (02 40 81 19 55)
Visites guidées toute l’année pour les groupes - 02 40 28 20 90 -
La Bête de Béré
Il faut être esprit fort ou citadin pour mettre en doute l’existence de la célèbre bête. Qui n’en a entendu parler ? Quel buveur attardé ne l’a rencontrée à un échalier ou sur l’étroite planche qui sert à passer le ruisseau de Chère grossi par les pluies ? Quel enfant n’en a rêvé la nuit, après les récits du grand père, pendant les longues veillées d’hiver ? S’il faut en croire une chronique contemporaine, le curé d’une paroisse voisine se rendant à son presbytère, la trouva sur son passage. Un grave professeur de philosophie aurait même raconté à ses élèves l’effroi qu’il avait éprouvé à sa vue, un soir qu’il traversait un bois non loin de la ville.
La bête est inoffensive pour ceux qui ne l’attaquent point. Elle est terrible pour ceux qui veulent se mesurer avec elle. Yvon GERARD, de la Bricaudière, s’en souvient bien. Minuit sonnait à l’horloge du château. Yvon longeait les prairies aux grands herbages, sous lesquelles glisse la Chère comme un reptile à peau noire et luisante. Soudain, il aperçut à l’autre bout du pont un gros mouton gris qui semblait disposé à lui barrer le passage. "Ah pour le coup, c’est elle" se dit-il (d’après les récits de Joseph CHAPRON)
Visites guidées toute l’année, pour les groupes
Tél 02 40 28 20 90
XIe siècle
L’église romane dédiée à St Jean-Baptiste, est l’une des plus vieilles églises romanes du département.
Construite au XIe siècle, non loin de la forteresse des Brient et du Couvent St Sauveur, c’est une église très dépouillée, mais ses statues classées et son retable baroque (XVIIe siècle) lui donnent tout son charme sous l’œil vigilant d’un « Père Eternel » sculpté dans le bois et d’un Saint Victorien qui veille sur les reliques.
L’autel du Bon Dieu de Pitié rappelle les pratiques d’autrefois et l’on dit que rôde encore la légendaire Bête de Béré.
Nous sommes ici au dessus de la voûte du transept sud. On voir très bien l’arrondi d ela voûte et les entraits qui ont été réalisés dans des chênes déjà courbés naturellement et qui épousent (presque) la courbe de la voûte.
Ici le poinçon du clocher. Le mot "poinçon" désigne la pièce centrale d’une toiture cônique
THE CHURCH OF BERE
The Church of Béré is one of the oldest Romanesque churches in Loire-Atlantique
It was built in the 11th century and can be visited throughout the year
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