Publication : lundi 24 octobre 2005 - page suivante
Ceci n’est qu’un simple schéma de visite
Avant d’entrer au château, situer :
- Le Pays de la Mée - ou "Pays du Milieu", à égale distance de Nantes, Rennes, Angers, lieu d’affrontements entre les Comtes de Rennes, Nantes et Angers . Mais aussi lieu de commerce (la Foire de Béré date de 1049)
on trouve l’appellation "Pays de la Mée" dans des textes datant de 1055. A l’époque il y avait une "Mée Nantaise" et une "Mée Guérandaise". Candé s’est appelé "Candé en la Mée" jusqu’en 1370. A Redon il y a un pont nommé "Pont de la Mée". La Mée a cessé d’exister administrativement à la fin du règle de St Louis (Louis IX) vers 1270 parce que les comtés de Rennes et Nantes ont fusionné en un seul Etat. Mais La Mée a continué à exister pendant une dizaine d’années d’un point de vue religieux. - Les Marches de Bretagne : nom d’un régiment créé vers 760 par Pépin le Bref, roi des Francs, père de Charlemagne, pour protéger la frontière du royaume franc par rapport à la Bretagne. Le premier commandant de cette Marche a été Roland, celui qui est mort à Roncevaux en 778
La Porte d’entrée
son nom : Porte des Champs ou Porte des Cohardières
C’est une double entrée : •
a) une porte à pont-levis : L’Axe du Pont Levis est encore visible à 1,80 m du sol actuel
b) une porte piétonne (poterne) .
la Porte des Champs fait 16 m sur 11 m. Elle a été construite à deux époques différentes : la partie arrière date du XIV° siècle. Elle donne sur l’ancien "bayle" (la cour), la partie avant a été construite en avancée sur les douves (sur 6 m).
La porte d’entrée est couronnée d’une galerie en machicoulis.
La poterne menait, par un long corridor, à un escalier à vis desservant les 4 étages.
Voir aussi les casemates d’artillerie qui servaient à l’origine : aux archers, pour protéger le pont-levis, et l’entrée de la ville - et ensuite : aux desservants des couleuvrine
Le Donjon
Le donjon d’entrée a été très remanié au XIV° et XV° siècle. Il a servi de prison jusqu’en 1958
Le bastion
Le bastion (fin du XV°), au sud-ouest, complétait la défense de la Porte des Champs. Ce bastion a englobé une tour plus ancienne
S’avancer au centre de la cour.
En se situant correctement, voir l’Eglise de Béré sous l’arcade du Châtelet. Rappeler brièvement l’histoire des origines de Châteaubriant :
- Innogwen (dame veuve venue du sud de Rennes : Piré) envoyée par le Comte de Rennes pour fortifier son comté contre Nantes et Rennes
- un château construit sur une motte féodale - 70 m de haut, d’abord en bois
- un prieuré à Béré (St Sauveur de Béré) vers 1040
Entre le temporel et le religieux : la ville s’est construite peu à peu.
Le château ancien,
en bois, avec une double ligne de protection :
- les douves extérieures qui englobaient le château lui-même et les jardins
- les douves intérieures (douves sèches)
Le Grand Donjon :
c’est l’articulation des deux lignes de défense. Grosse tour carrée de 18 m de côté, murailles de 3,5 m à la base, et 2,3 m en haut. Des salles qui faisaient 11 à 13 m de côté (soit environ 100 m2 par niveau). Deux escaliers à vis.
Le Donjon actuel est du XIV° siècle, il est construit sur un donjon plus ancien qui date du XI° ou XII° siècle. Le
rez-de-chaussée du 12° siècle a été repris et enrobé dans l’élargissement des murs jusqu’à la hauteur du 1er étage. Le Donjon a failli être démoli en 1839 car la municipalité avait besoin de pierres pour construire l’école.
On voit encore le chemin de ronde couvert par un appentis, le reste de tours anciennes : dans l’une on voit les cheminées à double conduit. I existe aussi une tour très ancienne (13° s), avec ses meurtrières étroites.
Le Châtelet
Le Chatelet a des tours qui faisaient 25 m de haut (quand il y avait une toiture). Ces tours font actuellement 14 m. Elles sont en grès armoricain, avec cercles de schiste bleu. Il y a la trce d’une herse. E des emplacement pour lancer projectiles et pois sur les assaillants (et eau bouillante). e cartouche héraldique portait les armes d’Anne de Montmorency (XVI° siècle), ce cartouche a été placé là, en murant une fenêtre médiévale.
S’engager sur le chemin de ronde
voir la porte menant à la ville, une ville féodale ceinte de remparts vers 1250.
L’étang de la Torche
Au pied du château, l’étang de la Torche. Raconter la triple histoire de la Torche puis descendre jusqu’à la Chapelle
La chapelle
l’actuelle chapelle serait du XIII° siècle, on a trouvé une chapelle plus ancienne (elle aurait été dédiée à Notre Dame vers 1142) à 2,50 m de profondeur on a trouvé un vieux dallage avec fleurs de lys, figures et têtes d’animaux.
La chapelle a été partagée en deux au XIV° siècle pour faire un logis pour le chapelain.
Montrer :
- contreforts de la chapelle romane
- fenêtres du XVI° siècle à lancettes tri-lobées
- arcs de décharge, à double claveaux
- perron en schiste
- décor accoladé des fenêtres
- animaux fantastiques (salamandre couronnée évoquant François Premier)
En 1630, dit Pierre Blays, cette chapelle possédait un Jubé en bois et deux autels, un vieux jeu d’orgue et un beau clocher.
Avancer vers les deux logis
Ces deux logis, habitations du seigneur de Châteaubriant, sont adossés à la courtine, entre le donjon et la Tour
Ronde. Ils sont du XII°, XIII° et XIV° siècles. Les fenêtres, par exemple, ont été refaites après 1488.
Parler des habitants du lieu
- les croisades, Geoffroy IV vers 1250, avec Louis IX (St Louis)
- Mon sang teint les bannières de France
- Sybille, la femme fidèle
- Françoise de Dinan (veuve de Guy de Laval) avant de partir à la cour du Duc François II, pour assurer le
- rôle de gouvernante de ses deux fillettes : Anne (future Duchesse de Bretagne et deux fois Reine de
- France) et Isabeau
- Françoise de Foix aurait été enfermée dans le grand Donjon (Clément Marot a écrit à son sujet :
Gente Dame,
de Jupiter aymée
dedans la tour d’airain
bien enfermée
Faire voir
- linteaux accoladés
- arcs de décharge
- fenêtres à meneaux
- les portes géminées, • l’une en plein cintre, sans clé de voûte, l’autre avec un arc en tiers-point
- la fenêtre monumentale vers la Torche - siège pour prendre le soleil , décor du schiste
- fenêtre en ruine, côté cour, qui a perdu son meneau . Les extrémités du lambrequin sont décorées
- d’animaux fantastiques.
Revenir vers le Chatelet
faire voir
- les fenêtres dans les vieilles tours
- le plafond en schiste rouge
- les escaliers en colimaçon
Châteaubriant forteresse médiévale
Visitez le Donjon restauré
Tout en haut du grand donjon