Accès rapide : Aller au contenu de l'article |  Aller au menu |  Aller au plan simplifié  |  Aide  |  Contact |
bandeau

Accueil > Histoire > Quelques Lieux > Le château de Châteaubriant - suite

Le château de Châteaubriant - suite

Page précédente
Date de mise en ligne : lundi 24 octobre 2005

Ceci n’est qu’un schéma de visite.

Venir vers la Galerie Renaissance et Le Pavillon

La succession :

  • Françoise de Dinan : le double jeu de Françoise de Dinan et d’autres seigneurs bretons (Cardinal de Rohan, Maréchal de Rieux) avec le roi de France Charles VII,
  • le siège de Châteaubriant (1488) - La Trémoille
  • Françoise de Dinan, gouvernante d’Anne de Bretagne
  • Françoise de Dinan est morte en 1500, son fils François de Laval, mort en 1503, la baronnie de Châteaubriant revint alors à Jean de Laval qui se fiance avec Françoise de Foix en 1505 (il a 19 ans, elle a 11 ans)
  • leur fille Anne naîtra en 1507
  • Jean de Laval et F. de Foix se marieront en 1509

François 1er

1515 : Marignan,
Le roi Louis XII est mort, François d’Angoulême est devenu "François Premier", le roi Galant ou « François coeur de lion »

Histoire de la bague. Jean de Laval et Françoise de Foix sont à la cour de François 1er ; Françoise de Foix devient "la mye du roi" . Jean de Laval est couvert d’honneurs (Chef d’une compagnie d’ordonnance du Roi, gouverneur de Bretagne, etc) mais éloigné de la Cour. Il est fou de rage. Les amants s’affichent partout (Camp du Drap d’or en 1520)

1525 , la bataille de Pavie, François Premier est prisonnier. Il sera libéré en 1526 abandonnant des
terres à Charles Quint. De retour à la Cour, la mère du roi, Louise de Savoie, lui jette dans les bras : Anne de Pisseleu" (qui a 18 ans) alors que Françoise de Foix a 31 ans .

1528 Françoise de Foix rentre chez elle. Histoire des joyaux fondus
1532 Début de la construction du Château Neuf, architecte : Delespine. que l’on disait "Résolu comme Pihourt en ses hétéroclites", ré-utilisation de la muraille extérieure,
la galerie (côté Donjon) rejoignait sans doute l’actuelle galerie Renaissance.

Devise inscrite par Jean de Laval en 1538 : De Mal en bien, de bien en myeulx , Pour l’achever je devins vieulx

Le Pavillon et la galerie Renaissance

Gaucherie du Pavillon (voir les chapiteaux)
galerie : 21 arcades en plein cintre, portées par des colonnes doriques en schiste vert,
jeu de la brique rouge et du schiste, sept fenêtres, et six frontons seulement, galerie "vrillée".

L’emploi du schiste, allié à la brique, confère à cet ensemble une polychromie insolite.

La Chambre de Françoise de Foix

  • on y accède par un escalier à vis en schiste
  • escalier circulaire dans une cage carrée
  • plafond en caissons carrés agrémentés de petits pendentifs
  • cheminée monumentale en bois, entourée de deux cariatides au corps de sirène
  • chambre pour un prince de sang royal
  • portes dérobées

La légende sur fond d’histoire

Francoise de Foix morte le 16 octobre 1537
faire voir son épitaphe (Clément Marot), raconter la légende, le fantôme.

Jean de Laval est mort le 11 février 1543 - ses propriétés léguées au Connétable Anne de Montmorency.

Façade du château neuf

  • faire voir les pilastres décalés par rapport aux fenêtres du premier étage
  • niches en schiste bleu
  • lucarnes avec ornementation à l’italienne
  • fenêtres évoquant le château de Chambord

L’escalier d’honneur

le péristyle d’entrée
• dévié par rapport à l’axe de l’escalier
• les piliers soutenant les colonnades ne sont pas à angle droit
• colonnades en schiste, décor ionique
• plafonds à caissons : pierre blanche et plafond en schiste bleu (ces caissons étaient bien nécessaires
pour supporter le poids des plaques de schiste !)
• marches en schiste
• rampes sculptées dans la masse
• paliers de repos
• les chapiteaux sont ioniques à l’étage inférieur, corinthiens à l’étage supérieur
• l’un d’eux comporte un petit amour en son tailloir, signe, dit-on, des compagnons bâtisseurs
• autrefois les plafonds de cet escalier étaient dorés.

Armoiries

  • armoiries du rez de chaussée et de l’étage : "de lis sans nombre sur champ de gueule" (devise de Geoffroy IV, l’époux de Sibylle) + salamandres de François Premier
  • Au rez de chaussée la cordelière de Bretagne est l’insigne de la qualité de gouverneur de Bretagne donnée
    à Jean de Laval
  • Armes de la famille de Foix
  • A l’étage, l’Ecu de Châteaubriant (= fleurs de lys sans nombre sur champ de gueule) est entouré du Collier de l’Ordre de St Michel dont Jean de Laval était chevalier depuis 1518.

Monter jusqu’au balcon, belle vue sur le donjon, redescendre vers la Salle des Gardes
La salle des gardes s’appelle aussi salle "verte" (en raison de ses tentures) ou "salle des gardes" qui a abrité les gardes pendant la Révolution, et servi de grenier militaire
Elle fait 30 m de long, 10 m de large, 10 m de haut
faire remarquer l’épaisseur des murs, la largeur de la cheminée monumentale (2 m de large).

Passer dans les pièces au nord

  • la première avait une fresque au dessus de la cheminée, le lys symbolise la royauté qui renaît
  • voir l’épaisseur des murs
  • les plafonds en schiste des étroits passages reliant les pièces
  • faire admirer les cheminées au lourd manteau de schiste et le décor en schiste de l’encadrement des
    portes et fenêtres
  • WC à l’ancienne. Rappeler la pratique des chaises percées. Etymologie du mot "chiottes". Expression :
    "porte-coton"

Monter à l’étage :

  • l’escalier en bois, refait comme autrefois - il y en avait un du même type au Prieuré de Béré
    (escalier fortifié : tourne à droite)
  • la Bibliothèque et son décor de livres
  • la petite pièce intime : sa cheminée, son plafond chevillé, vue sur les jardins du château : "le bout du monde"
  • dans l’une des pièces : vue sur l’étang de la Torche.

Redescendre par la Salle des Gardes et sortir par l’escalier d’honneur.
voir le décor des fenêtres de la salle des Gardes : losanges pour les unes, carrés pour les autres
histoire de la plaque commémorative du 22 octobre 1941

Revenir par la tour nord, puis par l’esplanade située aux pieds du Donjon.
Sortir par la petite porte en schiste près du gros arbre
Anecdote de De Gaulle, venant à Châteaubriant . Trop grand pour passer par cette porte. Les services de sécurité ont demandé d’enlever le linteau de la porte. Refus des Monuments historiques. Solution trouvée : creuser le sol pour que "le Grand Charles" n’aie pas à baisser la tête.

Pour terminer, on peut emmener les visiteurs faire un tour sur l’esplanade du château.

  • voir les tours anciennes (cela se remarque à l’étroitesse des archères) qui limitaient autrefois la "basse
    cour" du château, et qui ont servi de support pour l’édification du château-neuf . Les murs ont une épaisseur
    de 2,20 m,
  • voir le décor d’ardoise des toitures
    à la lucarne de la tour de Françoise de Foix : un buste de femme, tunique à gros plis, coiffure à templettes,
    sculpté dans une coquille. On dit retrouver là les traits de la châtelaine
  • Aller jusqu’au kiosque, descendre vers le Faubourg de Chécheux. Expression locale : Le Bout du Monde.
    On peut remonter jusqu’au Pont de Chécheux et faire une promenade à pieds de l’autre côté de l’étang de la Torche. Remonter ensuite vers la rue du Château, en passant aux pieds du Donjon et de la Chapelle.

La Chapelle : on en voit le pignon est, remarquer les latrines en encorbellement, le chemin de ronde, les machicoulis. Autrefois la façade ouest du château était protégée par une douve, les maisons qui sont adossées au château n’ont été construites qu’après la Révolution française quand les gens de la ville ont pris possession des propriétés du Seigneur.
la Rue du Château s’appelait autrefois "Rue du Dos d’Ane", ce n’était qu’un étroit boyau entre les maisons.
L’entrée principale de la ville se faisait par la rue de Rigale (Rigale, régalien : même racine que le mot :
royal)

Le château de Châteaubriant
Histoire de Françoise de Foix